Ali Shoeib a déclaré : « Nous devons toucher un public plus large dans le monde et dans la région, en particulier les arabophones, pour transmettre le message de résistance. »
Ali Shoeib, venu en Iran pour participer au 2e événement médiatique international de « Sobh », a passé en revue l’action des médias iraniens dans la couverture des événements à Gaza et a souligné l'importance pour les médias iraniens de fournir des informations en diverses langues dont notamment l’arabe. Il a déclaré : « La différence linguistique est un facteur important et les médias iraniens devraient accorder une attention particulière à cette question. Nous assistons actuellement à une guerre sans merci opposant la Palestine et Israël, et la langue arabe y joue un rôle essentiel. Par conséquent, à mon avis, les médias iraniens devraient se concentrer sur la diffusion des informations en arabe aussi afin de donner un meilleur écho aux informations liées aux réalités du conflit, au niveau mondial. » Il a ajouté : « Bien sûr, les activités des médias arabophones qui diffusent actuellement depuis l’Iran sont appréciables mais ce n’est pas suffisantes. Il faut s'efforcer de diffuser encore plus le message de Résistance car il y a encore de nombreuses lacunes dans la révélation de la vérité. »
Soulignant toujours la nécessité d'informer le public mondial, il a indiqué : « Ce point doit être pris en compte que le public des chaînes en langue persane est iranien. Ce, alors qu’il faut qu’un public plus large dans le monde et dans la région, reçoivent les informations et cela en langue arabe, afin d’entendre le message de la résistance. N'oubliez pas que tous les espoirs et tous les rêves du front de résistance se trouvent dans la République islamique et qu'ils ont les yeux rivés sur l'Iran.
Il a souligné : À mon avis, compte tenu de la puissance médiatique de la République islamique d'Iran, cela est possible et de cette manière, le message du peuple palestinien peut devenir mondial. Bien sûr, je dois remercier les efforts de la chaîne anglophone PressTV, qui a fait un excellent travail de couverture d'informations dès les premiers jours du début de la guerre (le 7 octobre).
Faisant référence à la censure étendue de l'information exercée par le régime sioniste, son lobby et ses soutiens largement actifs dans les médias, le journaliste renchérit : Comme vous le savez, les Israéliens dominent une partie importante des médias mondiaux et cherchent ainsi à imposer la censure et à se poser en position de force pour détourner l’attention de l’opinion public mondial des réalités du conflit. Un exemple de ce problème est la liquidation des journalistes présents dans les territoires occupés pour couvrir l’actualité. Bien entendu, malgré tous les risques et dangers, les journalistes du front de Résistance continuent de travailler bravement et avec vigueur.
« Pour moi, le premier avantage d’organiser un tel événement est de favoriser des rencontres entre un grand nombre de journalistes et de professionnels des médias du monde entier. Grâce à ce rendez-vous, les participants peuvent partager leurs récits et informations, entre eux, sur la situation en Palestine. En outre, de nombreuses activités parallèles prévues pendant le Festival, peuvent faciliter davantage la transmission des messages du peuple palestinien », a-t-il conclu.
Le 2e Festival international des médias de Sobh, dirigé par Mohsen Yazdi, se tiendra du 19 au 21 mai en trois sections : « Principal », « Service extérieur de l'IRIB» et «Spécial Palestine ».
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